Voici des propositions formulées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à l’adresse des Etats européens avant l’élaboration du projet d’accord avec la Turquie (sur des réactions à celui-ci: https://migrationsansfrontieres.com/2016/03/11/petition-les-refugies-ne-sont-pas-une-marchandise/; https://migrationsansfrontieres.com/2016/03/11/petition-moi-europeen%c2%b7ne-je-refuse-que-les-refugie%c2%b7es-soient-refoule%c2%b7es-en-mon-nom/; https://migrationsansfrontieres.com/2016/03/11/la-lachete-de-la-france-face-a-la-crise-migratoire-est-inqualifiable/).
On notera que l’analyse était bien plus fine que l’échange collectif proposé dans ledit projet d’accord puisqu’il ne s’agit pas de traiter comme une masse informe les migrants ou de distinguer selon le grossier critère de leur nationalité syrienne, mais de considérer leur situation individuelle ainsi que leur vulnérabilité.
On notera également le rappel fait à l’engagement non tenu des Etats de réinstaller un certain nombre de réfugiés sur le territoire européen. On aurait cependant aimé voir plus de précision sur ce que le HCR considère comme une personne ne méritant pas une protection internationale.
On voit que le projet d’accord ne retient pratiquement rien de ces propositions. Peut-être cela sera-t-il le cas au prochain sommet censé finaliser le projet…